Mobilité d’aujourd’hui et de demain
Trains, bus, RER…la mobilité s’améliore et va permettre à chacun de vivre et de travailler confortablement sur le territoire. Entre rattrapage nécessaire et nouveaux projets, la future carte des transports renforce le caractère central de notre territoire dans l’Est et l’Île-de-France.
Notre pugnacité a fini par payer. Le STIF, la RATP et la SNCF, sous notre impulsion, se mobilisent afin d’améliorer la mobilité sur et en dehors de notre territoire. C’est acté, nous aurons pour 2018 le potentiel d’un RER toutes les trois minutes entre Chessy et Paris. Cette fameuse sécurisation du cadencement du RER A que nous attendions tous ! Reste également à renforcer la desserte des lignes de bus. Neuf nouvelles lignes seront prochainement ouvertes à la gare routière qui bénéficiera également d’amélioration visant à élargir la circulation des bus. Des travaux sont également prévus sur l’avenue Robert Schuman qui doit être doublée entre les ouvrages de franchissement de la Marina et du boulevard du Parc. Ces premiers aménagements vont permettre de fluidifier le trafic et de faire face à l’augmentation de la fréquentation à laquelle on peut s’attendre, avec l’ouverture prochaine des Villages Nature – Paris. Le développement des lignes de bus sur l’ensemble de l’agglomération est une priorité de notre agenda 2017. Nous étudions en parallèle avec la SNCF les possibilités de construire une nouvelle gare TGV, pour compléter l’offre de transport et renforcer l’attractivité du territoire. À suivre !
Bientôt, de nouvelles lignes de bus
- à Esbly, par le collège Louis Braille avec un terminus au sud de la gare ; en TCSP
- à Chessy, par la future gare routière de MLV – Chessy et le pont Morris ;
- à Bailly, en passant par Magny-le-Hongre avec un terminus à la gare routière de MLV – Chessy : 34 EXPRESS au Val d’Europe, par le boulevard circulaire avec pour terminus.
À pied ou à vélo
En octobre 2017, on pourra relier Chessy à Dampmart par la Marne ! Une passerelle piétonne et cyclable, accessible aux personnes à mobilité réduite, permettra de franchir la rivière.
Des projets sur les rails
La gare routière de Marne-la-Vallée-Chessy draine chaque jour plusieurs milliers de voyageurs. Entre 2015 et 2016, des travaux avaient déjà été réalisés pour réaménager l’accès à la gare routière et à la dépose minute. Aujourd’hui, c’est au tour de la gare routière elle-même de s’agrandir pour permettre d’anticiper le développement économique et touristique du Val d’Europe, boosté notamment l’augmentation des populations et l’ouverture prochaine des Villages Nature. De nouvelles lignes de bus vont prochainement être mises en service pour accroître la desserte en transport en commun du territoire.
Une desserte fluide et renforcée
Sur la gare routière existante au Nord, un 3ème quai va accueillir de nouvelles lignes de bus. Une nouvelle entrée permettra de séparer les voies d’accès aux bus, au parking et à la dépose-minute. La capacité de ce dernier sera portée à 58 véhicules après travaux. Sur la partie sud, le projet prévoit également de séparer les voies des bus sur l’avenue Paul Seramy jusqu’à l’entrée de la nouvelle gare routière. Celle-ci comprendra 11 postes à quai articulés pour la première phase et 12 dans un second temps, avec un dépose minute supplémentaire. Pour compléter ces dispositifs, la gare RER Sud ouvrira en 2018 et des études sont menées pour la construction d’une nouvelle gare SNCF.
Barreau A4-RN36 : on ne cédera pas !
Le projet de barreau A4-RN36 a pour vocation de faciliter l’accès à l’A4 en direction de Paris libre de péage pour les usagers de l‘Est et du Sud du département. Il pourrait permettre de désengorger la circulation et de renforcer l’attractivité du territoire. En matière d’emploi et de création de valeurs, les enjeux sont déterminants pour l’avenir. Or, beaucoup d’entre vous le savent : la décision de construire ce barreau pourtant officiellement acté par la voie d’un protocole a finalement été annulé à la suite d’une volte-face des représentants de l’Etat. La solution retenue va non seulement conforter la circulation sur les voies à péage mais, également, provoquer une hausse du tarif et priver du même coup l’agglomération d’un nouvel accès au Sud. Il est hors de question que nous acceptions cette décision en totale contradiction avec les règles de droit public. Arnaud de Belenet a adressé un courrier en ce sens à tous les maires et présidents d’intercommunalités de Seine-et-Marne dans lequel il propose d’adopter une délibération pour demander à l’Etat de tenir ses engagements et de permettre au Département de commencer cette année les travaux du barreau de liaison.