Tri à la source des biodéchets : on en est où ?
Depuis le 1er janvier 2024, le tri à la source des biodéchets est devenu obligatoire pour tous les particuliers et les professionnels.
Depuis le 1er janvier 2024, le tri à la source des biodéchets est devenu obligatoire pour tous les particuliers et les professionnels. Une obligation inscrite dans la « loi anti-gaspillage pour une économie circulaire » dite loi Agec de février 2020 qui vise à limiter les déchets et à préserver les ressources naturelles, la biodiversité et le climat.
Qu’est-ce qu’un biodéchet ?
Un biodéchet est un déchet non dangereux biodégradable de jardin (tontes de pelouse et fauchage, feuilles mortes, tailles d’arbustes, haies et brindilles ou encore déchets ligneux issus de l’élagage et de l’abattage d’arbres et de haies) et alimentaire (restes de repas ou de préparation de repas ou produits périmés non consommés).
En moyenne, la poubelle résiduelle (ordures ménagères) contient un tiers de biodéchets. Une quantité non négligeable de déchets non triés qui part directement à l’incinération alors que sa valorisation est possible.
Le compostage comme solution pour valoriser ses biodéchets
Les collectivités territoriales en charge de la compétence collecte et traitement des déchets sont dans l’obligation de fournir une solution de tri à la source des biodéchets à leurs administrés.
• Sur le territoire du Val d’Europe, c’est à Val d’Europe Agglomération que revient cette obligation.
• Le traitement des déchets a quant à lui été délégué au SMITOM du Nord Seine-et-Marne.
À ce jour, la solution proposée afin de trier ses biodéchets à la source est le compostage individuel et collectif.
Solution inscrite au Plan Local de Prévention des Déchets Ménagers et Assimilés et élaboré en lien avec le SMITOM du Nord Seine-et-Marne.
Le compostage comme le lombricompostage permettent de recycler les éléments organiques d’origine végétale et ainsi réduire la quantité de déchets envoyée à l’incinération.
Les épluchures de fruits et légumes, les coquilles d’œufs, les marc de café, les feuilles mortes, les tontes de gazon sont autant d’éléments facilement compostables.
Les viandes, les produits laitiers, les huiles et graisses, les déchets traités chimiquement sont quant à eux à éviter.
Le lombricompostage est une méthode de compostage qui utilise des vers de terre pour décomposer les déchets organiques. C’est une alternative pratique et écologique au compostage traditionnel, idéale pour les espaces restreints, comme les appartements ou les maisons sans jardin.
Pour les logements collectifs, le SMITOM propose la mise à disposition gratuite de composteurs collectifs au sein des résidences volontaires, avec formation des usagers lors de la mise en place.
D’autres solutions existent : collecte en porte à porte ou en point d’apport volontaire, mise en place de composteurs de quartiers ou en pied d’immeuble.
Val d’Europe Agglomération poursuit l’étude de ces solutions complémentaires au compostage.